Positive "contagion de l'humeur" par le Botox
La toxine botulique est l'une de ces rares innovations qui se révèle sûre, peu invasive et peut avoir des avantages cliniques et cosmétiques.
Bien que la toxine botulique soit le plus souvent utilisée pour soulager les froncements de sourcils et les rides, elle est de plus en plus souvent associée à l'amélioration de l'humeur et des relations.
Selon une étude de Mark Nestor, M.D., Ph.D., du Center for Clinical and Cosmetic Research à Aventura, en Floride, les avantages de la toxine botulique utilisée pour traiter les rides du lion sont doubles. Il présente d’une part des avantages cosmétiques, mais d’autre part la suppression temporaire des rides du froncement des sourcils peut déclencher une « contagion émotionnelle » qui peut améliorer l'humeur.
Il a été démontré que la toxine botulique aide les gens à se sentir mieux dans leur peau. En effet lorsque l’on traite la ride du lion, l’image que renvoie le miroir au patient est moins chargée d'émotions négatives. Ainsi le feedback facial est celui d’une personne plus heureuse. La toxine peut également etre un élément de traitement contre la dépression.
De plus survient un phénomène de contagion de l'humeur. Si la personne traitée apparait moins soucieuse et moins sévère en fronçant moins les sourcils alors l’entourage recevra un message positif qui va faire qu’à leur tour ces individus, vont moins froncer les sourcils, se sentir moins négatifs et mieux dans leur peau. De ce fait, si les gens autour de vous sont heureux et sourient davantage, vous vous sentez mieux et la boucle est bouclée. Quand nous sentons moins déprimés et plus positifs, les gens qui nous entourent ont également tendance à se sentir plus positifs. Cela a des ramifications importantes pour les relations sociales en famille, au travail.
Les études concluent également que les gens apprennent davantage des individus qui ne froncent pas les sourcils.
Par contre il a été démontré que si l’on bloque trop la zone des pattes d'oie, le sourire sera moins épanoui et vous vous sentez moins heureux.
C'est donc une épée à double tranchant que le praticien doit manier avec douceur toujours en accord avec le souhait d’un patient bien informé.